Les sacs de plastique et d’autres objets retrouvés dans les matières compostables gaspillent les efforts de nombreux citoyens
24 janvier 2019 // Avis aux citoyensEn décembre dernier, la Ville de Bromont a reçu deux avis de non-conformité relativement aux collectes des matières compostables, ce qui a obligé l’envoi d’une quantité importante de substances organiques vers le site d’enfouissement.
Les matières retrouvées dans deux camions n’étaient pas conformes aux normes de qualité de la Régie intermunicipale de gestion des matières résiduelles de Brome-Missisquoi (RIGMRBM,) qui dispose des matières compostables de la Ville de Bromont, ainsi qu’aux normes imposées par le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.
Ainsi, beaucoup de sacs de plastique compostables et non compostables, un pot en terre cuite, un sapin synthétique et des bûches ont été retrouvés dans les camions lors de la collecte du 19 décembre. Ces matières sont refusées au site de compostage. Dans le cas du bois, les branches sont acceptées seulement si elles ont un diamètre de moins de 4 centimètres et une longueur de 60 centimètres et moins. Pour les sacs, toutes les matières plastiques, même compostables ou biodégradables sont interdites.
Lors de la collecte du 26 décembre, la situation s’est détériorée alors que la régie indique une « énorme » quantité de sacs de plastique contaminant à nouveau le contenu entier d’un chargement, obligeant un tri difficile à faire sans gaspiller de matière. Un nouvel avis de non-conformité a été envoyé en janvier.
« Il est primordial que tous les citoyens fassent preuve de civisme. En déposant des matières refusées dans les bacs bruns, on contamine les matières de nos voisins. C’est pourtant tout à notre avantage d’éviter que les matières organiques se retrouvent à l’enfouissement. Si le tri est fait correctement, c’est 45 % du contenu du bac à déchets qui se retrouve dans le bac brun. » explique le maire de Bromont, Louis Villeneuve.
« Une tonne de matière envoyée à l’enfouissement coûte à la Ville 79 $ comparativement à 45 $ pour une tonne de matières compostables. En 2018, c’est 1 200 tonnes qui a été sauvées du dépotoir représentant une somme de 40 000 $. Collectivement, ce sont des efforts payants pour l’environnement mais aussi pour les poches des contribuables bromontois », poursuit Louis Villeneuve.
Pour aider les citoyens à disposer de leurs matières, un Guide des matières résiduelles sera distribué dans les prochains jours, par la poste, à toutes les résidences de Bromont.
Des mesures sont prises actuellement pour réduire les contaminants dans les matières compostables : le transporteur note les adresses des contrevenants et les transmet au Service des travaux publics pour qu’on communique avec le citoyen fautif.
Ces comportements qui ne sont pas généralisés ruinent les efforts de plusieurs citoyens qui disposent de leurs matières organiques correctement. En plus des objets non répertoriés sur la liste des matières acceptées dans le bac brun et des sacs en plastique, le transporteur constate la présence de matériau de construction.
Si la situation perdure, des moyens plus coercitifs sont envisagés auprès des citoyens délinquants. Les contenus peuvent être examinés à l’aide d’une caméra avant qu’ils ne soient transvidés dans la benne du camion du transporteur et les bacs contaminés pourraient ne pas être ramassés.
Consulter la liste des matières acceptées.
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Catherine Page
Directrice des communications et de la ville intelligente
Ville de Bromont
450 531-4663