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Projet de recherche sur les tiques à Bromont : des résultats prometteurs

1 octobre 2021 // Communiqué

Bromont, le 30 septembre 2021 – Une équipe de recherche de l’Université de Montréal, en collaboration avec l’Agence de la Santé publique du Canada, la Direction de santé publique de l’Estrie, et le Cégep de Saint-Hyacinthe, soutenue financièrement par la Ville de Bromont et la MRC Brome-Missisquoi, a présenté des résultats prometteurs quant à l’efficacité du traitement administré aux rongeurs lors du projet de recherche.

En effet, en 2020, la proportion des nymphes (tiques au stade immature) infectées par la maladie de Lyme était plus basse dans les zones situées près du traitement que dans les zones éloignées de la zone traitée. La collecte des tiques doit toutefois se poursuivre car la faible densité de tiques trouvées en 2020 sur l’ensemble de la région ne permet pas de confirmer ces observations hors de tout doute.

« Je suis très fier de l’initiative prise par Bromont et je remercie aussi la MRC Brome-Missisquoi pour son implication financière dans le projet. Suite aux résultats obtenus, le travail doit impérativement se poursuivre.  Bien que Bromont ait inspiré l’action, elle n’a pas à en assumer l’intégralité du financement. La tique est un défi de santé publique qui n’est pas limité à Bromont.  L’appel est lancé aux autres paliers gouvernementaux. » – mentionne le maire de Bromont, Louis Villeneuve.

Le projet de recherche avait pour but de développer et évaluer l’efficacité et la mise en œuvre d’une intervention préventive pour la maladie de Lyme dans la ville. Ce projet s’est déroulé de mai 2019 à septembre 2021 et était co-financé par la Ville de Bromont, la MRC Brome-Missisquoi et des fonds de recherche des chercheurs participants.

Une tendance prometteuse

Au cours des deux années du projet, 8 786 boites contenant des appâts ont été distribués dans les dix sites de l’étude afin de traiter les rongeurs. Précisément 1098 tiques ont été échantillonnées à Bromont sur un total de 63 km2 en 2019 et 90 km2 en 2020, ce qui représente en moyenne 7 tiques/km2. 11,4 % des tiques échantillonnées étaient infectées par Borrelia Burgdorferi, la bactérie qui cause la maladie de Lyme.

Un projet en deux volets

Le volet environnemental consistait en la distribution d’un traitement contre les tiques (acaricide) aux petits rongeurs sauvages qui sont porteurs de la bactérie causant la maladie de Lyme. Le volet communautaire comprenait des activités de sensibilisation et de mobilisation auprès des citoyens. En 2020, étant donné la pandémie, aucune activité de sensibilisation qui impliquait un contact direct avec les résidents de Bromont n’a pu avoir lieu.  En ce qui a trait au volet environnemental, il a été possible de mener à bien l’ensemble des opérations avec des ajustements de procédures.

Rappelons qu’en 2019, la Ville de Bromont a décidé d’agir vis-à-vis la problématique de la maladie de Lyme en finançant une partie du projet de recherche qui sera mené sur son territoire, piloté par des chercheurs de l’Université de Montréal, dans le but de réduire le risque sur son territoire.

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Source :
Amélie Casaubon
Coordonnatrice des communications et service aux citoyens
Ville de Bromont
450 531-9001

Renseignements :
Cécile Aenishaenslin, DMV MSc PhD
Professeure adjointe / Assistant Professor
Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal
Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique
Centre de recherche en santé publique

 

 

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