Artiste : ZUT 
Pauline Quinlan fut la mairesse de Bromont de 1998-2017.
Petite histoire de la famille Dunlavey-Quinlan
L’idée derrière cette illustration commence par la grange-étable probablement construite vers le début du 20e siècle. Elle reprend le modèle américain à toit brisé, vanté dans les journaux d’agriculture de l’époque. Avec ses grandes dimensions, il permet l’entreposage d’une quantité considérable de fourrage. Érigée en bordure d’un rang de campagne, cette grange-étable rappelle le rôle important de l’agriculture à Bromont. La présence de deux silos en bois constitue un élément de plus en plus rare sur le territoire québécois en raison de l’avènement de silos de béton.
Habitant sur une grande terre avec une grange-étable aux abords du chemin Miltimore, ce patrimoine appartient à la famille Dunlavey-Quinlan depuis 1914. Ce sont deux familles en provenance d’Irlande vers les années 1850. La famille de John Dunlavey dont John avait entre autres un fils qui se nommait Patrick. Patrick a eu entre autres une fille qui se nommait Kathryn.
L’union des familles Dunlavey et Quinlan remonte au 2 septembre 1908 alors que Kathryn Dunlavey épousa George Quinlan à l’église catholique Saint-François-Xavier de West-Shefford.
Ils eurent trois enfants, dont Cecil. Il avait deux ans quand son père est décédé, il est donc élevé par son grand-père Patrick Dunlavey. Cecil a grandi à la ferme du grand-père au lac Bromont qui fut déjà Brome Pond et lac Tétreault. Plus tard Cecil achète la ferme et l’exploite avec son épouse et leurs 7 enfants, dont Patrick. Patrick Quinlan a grandi et demeure toujours sur cette ferme familiale.
Cette famille est un magnifique exemple de l’union d’une famille de souche irlandaise et canadienne-française, car il a épousé Pauline Choinière. La mère de Pauline a grandi à West Shefford. Pauline et Patrick se sont mariés en 1968 à Bromont dans le quartier d’Adamsville et c’est à ce moment qu’ils emménagent dans la maison construite par Patrick et son père sur la ferme. Des gens très impliqués dans la communauté et dans la municipalité.
Source : Diane Potvin, porteuse de nos histoires
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